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Combien de frégates peuvent porter le MdCN et donc combien l'emportent effectivement dans les silos. Selon les informations obtenues en sources ouvertes, les frégates suivantes sont localisées à :
  • Aquitaine : Méditerranée orientale, mission Chammal ;
  • Provence : retour de l'exercice TG 18.1 mené au large des côtes norvégiennes ;
  • Languedoc : intégré à l'exercice Dynamic Manta 2018 à proximité du canal de Sicile ;
  • Auvergne : présumée à Toulon depuis décembre 2017 suite à son retour de mission en Asie ;
  • Bretagne : présumée à Brest, elle débutait ses essais à la mer fin 2017 ;
  • Normandie : mise à l'eau le 1er février 2018 à Lorient.
Une FREMM est d'ores et déjà sur zone tandis que deux autres frégates pourraient l'être sous 48 à 96 heures, voire une troisième si l'ordre était donnée à la Provence de rejoindre la Méditerranée. Combien de MdCN peuvent-ils dormir dans les silos de ces frégates ? En supposant qu'une cinquantaine de ces missiles aurait été livrée, dix à seize d'entre eux pourraient être ensilotés selon le panachage retenu avec les Aster 15 fonction des scénarios opérationnels définis.

En outre, il convient de relever que la frégate de défense aérienne Jean Bart est aussi intégrée à l'opération Chammal et est en Méditerranée orientale. Ses capacités en matière de guerre électronique sont précieuses pour cartographier des systèmes anti-aériens adverses autant que pour écouter le trafic local. Cela revient aussi à dire que la jonction de quatre frégates françaises - le Jean Bart plus trois Aquitaine - constituerait un réservoir de 144 missiles (SM-1, Aster 15 et MdCN) : un peu plus que le GAn dans sa plus simple expression (112 missiles). L'ensemble des radars des bâtiments peuvent prétendre à assurer conjointement une importante couverture du ciel syrien. Aussi, la participation d'un SNA s'avérera nécessaire tant les eaux du bassin oriental de la Mer Méditerranée sont un véritable nid où prolifère ce type de bateaux. Le contrôle du volume sous-marin, en plus de celui aérien, s'accompagnera également d'une participation à la campagne de guerre électronique, en particulier la surveillance du trafic sur les ondes.

30 à 54 MdCN pourraient être rassemblés du côté de la Marine nationale, fonction du nombre de frégates concentrées. Entre parenthèses : s'ils étaient tous tirés (48 missiles) alors 27% de la dotation théorique de la programmation militaire - mais 33% des MdCN prévus pour frégates - aurait été consommée en une seule action. Cette action pourrait dessiner la doctrine d'emploi des MdCN en France : décapitation d'un ensemble de capacités dispersées sur le théâtre ? Frappes ponctuelles et répétées dans le cadre d'une dialectique des volontés ? En tous les cas, pareille action ferait de la Marine nationale la troisième marine en Europe à employer en opérations des missiles de croisière tirés depuis des plateforme navale après la Royal Navy et la VMF, la deuxième à le faire depuis des bâtiments de surface après la VMF.

L'Armée de l'Air - avec le concourt éventuel des Rafale M de l'Aéronavale - peut rassembler un certain nombre de Rafale B, C (et M ?). Les Rafale de l'Armée de l'Air portent deux SCALP-EG tandis que les Rafale M sont réputés n'en porter qu'un seul à bord des porte-avions : en va-t-il de même à terre ? Il est imaginable qu'ils puissent être projetés à partir de la métropole plutôt que depuis la base aérienne de l'IMFEAU ou la base aérienne projetée en Jordanie afin de préserver autant que faire ce peu l'effet de surprise.

C'est-à-dire que la Marine nationale peut fournir une capacité de contrôle et de surveillance du ciel syrien en liaison, éventuellement, avec un E-3F AWACS de l'Armée de l'Air. Le nombre de missiles SM-1 et Aster 15 développent une capacité d'auto-défense et non pas d'interdiction faute de missiles à longue portée (à la manière des Aster 30 et SM-6). La Marine nationale et l'Armée de l'Air peuvent concourir à lancer simultanément près d'une cinquantaine de missiles de croisière, ce sera fonction de la puissance du message politique à transmettre et des contingences militaires.
"How many frigates can carry the MdCN and therefore how many actually carry it in the silos. According to information obtained from open sources, the following frigates are located at:

Aquitaine: Eastern Mediterranean, Chammal mission;
Provence: return of Exercise TG 18.1 conducted off the coast of Norway;
Languedoc: integrated into the Dynamic Manta exercise 2018 near the Sicilian canal;
Auvergne: presumed in Toulon since December 2017 following his return from mission in Asia;
Brittany: presumed in Brest, she started her trials at the end of 2017;
Normandy: launched on February 1, 2018 in Lorient.

A FREMM is already on the zone while two other frigates could be under 48 to 96 hours, even a third if the order was given to Provence to join the Mediterranean. How many MdCN can sleep in the silos of these frigates? Assuming that about fifty of these missiles would have been delivered, ten to sixteen of them could be ensolled according to the mix chosen with the Aster 15 according to the defined operational scenarios.

In addition, it should be noted that the air defense frigate Jean Bart is also integrated in Operation Chammal and is in the Eastern Mediterranean. His electronic warfare capabilities are valuable for mapping enemy anti-aircraft systems as well as for listening to local traffic. It also amounts to saying that the junction of four French frigates - the Jean Bart plus three Aquitaine - would constitute a tank of 144 missiles (SM-1, Aster 15 and MdCN): a little more than the GAn in its simplest expression (112 missiles). All the radars of the buildings can claim to jointly ensure a significant coverage of the Syrian skies. Also, the participation of an SNA will be necessary as the waters of the eastern basin of the Mediterranean Sea are a real nest where this type of boat proliferates. Submarine volume control, in addition to the airborne one, will also be accompanied by participation in the electronic warfare campaign, particularly the monitoring of on-air traffic.

30 to 54 MdCN could be gathered on the side of the Navy, depending on the number of concentrated frigates. In parentheses: if they were all shot (48 missiles) then 27% of the theoretical endowment of the military programming - but 33% of the MdCN planned for frigates - would have been consumed in a single action. This action could draw the doctrine of employment of the MdCN in France: decapitation of a set of dispersed capacities on the theater? Punctual and repeated strikes in the context of a dialectic of wills? In any case, such an action would make the Navy the third navy in Europe to use in operations cruise missiles fired from naval platforms after the Royal Navy and the VMF, the second to do so from surface ships after the VMF.

The Air Force - with the eventual participation of the Rafale M of the Naval Air - can gather a number of Rafale B, C (and M?). The Rafale of the Air Force carry two SCALP-EG while the Rafale M are deemed to carry only one on board aircraft carriers: is it the same on land? It is conceivable that they could be projected from the metropolis rather than from IMFEAU airbase or the planned air base in Jordan to preserve as much as to do this little surprise.

That is, the Navy can provide Syrian skies control and surveillance capability, possibly in conjunction with an Air Force E-3F AWACS. The number of missiles SM-1 and Aster 15 develop a capacity of self-defense and not prohibition because of missiles with long range (in the manner of Aster 30 and SM-6). The Navy and the Air Force can compete to launch nearly fifty cruise missiles simultaneously, depending on the strength of the political message to be transmitted and military contingencies."
 
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Une campagne ciblée semble alors pouvoir être menée sur des objectifs limités si la diplomatie française agit en bonne intelligence avec la Russie. Dans le cas contraire, la combinaison, voire la coordination des défenses aériennes russes et syriennes peut prétendre à faire chuter drastiquement le taux de réussite d'une borée de missiles de croisières. D'où la remarque sur les images de missiles détruits ou détournés de leurs objectifs par des moyens de guerre électronique. Autant de question qui reviendrait à poser celles d'actions de suppression des défenses aériennes adverses - sauf celles des Russes, bien entendu - et donc des capacités françaises en la matière. Le couple Rafale/2ASM avait fait merveille en Libye, au point d'attirer l'attention des militaires américains. C'est pourquoi il s'agirait de mesurer les capacités d'action militaire autonome, et non pas indépendante, sur un ensemble des segments opérationnels qui ont trait à l'entrée en premier sur un théâtre qui demeurent l'une des clefs de voûte de la stratégie militaire française - autonomie d'appréciation, de décision et d'action. Ce serait l'occasion de vérifier une autre crédibilité : celle de la LPM (2019 - 2025) vis-à-vis du livre blanc de 2013 et de son actualisation par la Revue stratégique de 2017.

En cas de lancement des missiles de croisière, une part conséquente des MdCN pourrait être consommée en une seule fois : comparativement aux États-Unis et à la Russie, la répétition ne pourra qu'être aérienne, limitant d'autant la coercition de cette phase du dialogue stratégique. C'est là qu'il est possible de mesurer l'influence des missiles de croisière s'ils ne sont pas disponibles en nombre comparativement à une base aéroterrestre ou aérienne projetée, à un groupe amphibie ou aéronaval croisant constamment au large des côtes visées. Et faute d'une présence au sol - propre ou couplée - d'ampleur suffisante, il n'est pas envisageable de faire autre chose qu'une réduction des capacités militaires adverses, non pas d'effets stratégiques majeures faute d'un nombre de munitions et de capacités militaires suffisantes, faute d'appuyer une progression au sol directement rattachée à la stratégie diplomatique française.

L'effet coercitif recherché ne sera pertinent que s'il est rattaché à d'autres éléments d'une offensive diplomatique car la dynamique militaire sera d'une durée brève. Par contre, s'il était possible de réduire le potentiel militaire syrien malgré l'opposition russe, la France pourrait faire une nouvelle entrée dans la résolution du conflit syrien tout en écornant l'image dispensée par Moscou d'un bouclier utile à la région derrière lequel s'abriter.
"A targeted campaign seems then to be able to be carried out on limited objectives if the French diplomacy acts in good intelligence with Russia. Otherwise, the combination or even coordination of Russian and Syrian air defenses can claim to drastically reduce the success rate of a cruise missile boree. Hence the remark about the images of missiles destroyed or diverted from their objectives by means of electronic warfare. So much the question would be to pose those actions of suppression of the enemy air defenses - except those of the Russians, of course - and thus of the French capacities in the matter. The couple Rafale / 2ASM had done wonders in Libya, to the point of attracting the attention of the US military. This is why it would be a question of measuring the capacities of autonomous, not independent, military action on a whole of the operational segments which relate to the first entry on a theater which remain one of the keystones of the French military strategy - autonomy of appreciation, decision and action. This would be an opportunity to verify another credibility: that of the LPM (2019 - 2025) vis-à-vis the 2013 white paper and its update by the Strategic Review 2017.

In case of launching cruise missiles, a significant part of the MdCN could be consumed at one time: compared to the United States and Russia, the repetition can only be air, thus limiting the coercion of this phase strategic dialogue. It is here that it is possible to measure the influence of cruise missiles if they are not available in number compared to a projected air-land or air base, an amphibious group, or a freighter that constantly cruises off the target coasts. And without a presence on the ground - clean or coupled - of sufficient magnitude, it is not possible to do anything other than a reduction of the military capabilities of the enemy, not major strategic effects for lack of a number of munitions and sufficient military capabilities, failing to support a ground progression directly related to the French diplomatic strategy.

The coercive effect sought will be relevant only if it is attached to other elements of a diplomatic offensive because the military dynamic will be of short duration. On the other hand, if it were possible to reduce the Syrian military potential despite Russian opposition, France could make a new entry into the resolution of the Syrian conflict while damaging the image provided by Moscow of a shield useful to the region. behind which to shelter."

found in a related google search French frigates getting cruise missiles
June 7, 2017
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found in a related google search French frigates getting cruise missiles
June 7, 2017
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Tir d’un missile de croisière naval depuis une de nos frégates multimissions cette nuit en Méditerranée. Objectif : un site de production d’armes chimiques du régime syrien.

Translated from French by
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Firing a naval cruise missile from one of our multimission frigates that night in the Mediterranean. Objective: A chemical weapons production site of the Syrian regime.
 
oops, meant to post

here comes DefenseNews story with political 'assessment' so just the link:
Congress offers swift support, criticism of latest US military strikes in Syria
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in Syria thread, sorry
 
Yesterday at 7:58 AM
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Tir d’un missile de croisière naval depuis une de nos frégates multimissions cette nuit en Méditerranée. Objectif : un site de production d’armes chimiques du régime syrien.

Translated from French by
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Firing a naval cruise missile from one of our multimission frigates that night in the Mediterranean. Objective: A chemical weapons production site of the Syrian regime.
that vid on youtube:
 
interestingly, through Czech mainstream (!) server (
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) noticed they hadn't obtained any Barracuda(s) yet; I noticed DefenseNews headline

France orders another cruise missile-capable sub
2 days ago
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expected chest-thumping, didn't read LOL

in fact it ends with
"Delivery of the Suffren, the first-of-class Barracuda, is due in 2020, some three years late."
 
cross-posting from Aircraft Carriers III
:

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May 14, 2018 Chief of Naval Operations Adm. John Richardson, left, and Chief of the French navy Adm. Christophe Prazuck address US and French navy sailors on USS George H.W. Bush (CVN 77). US Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd Class Zachary P. Wickline.

DdQQ1fGWAAEA9-K.jpg
 
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Bravo aux marins et équipes de Naval Group et tous les sous-traitants, le Charles de Gaulle a retrouvé la mer aujourd’hui !

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Bravo to the sailors and Naval Group teams and all the subcontractors, Charles de Gaulle has found the sea today!

DdUWwnxXkAA7e86.jpg
 
Tuesday at 8:45 PM
cross-posting from Aircraft Carriers III
:

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May 14, 2018 Chief of Naval Operations Adm. John Richardson, left, and Chief of the French navy Adm. Christophe Prazuck address US and French navy sailors on USS George H.W. Bush (CVN 77). US Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd Class Zachary P. Wickline.

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related photo ops:
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air wing joined with US
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's Carrier Air Wing 8 in overflying USS GEORGE H W
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yesterday off US east coast after several days of flying operations. France's only carrier is in extended refit.
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